MUSIQUE. Jérémy Andrès et Christophe Bureau, ce sont les membres de ce duo galactique appelé The Rusty Bells. Infinity, c’est le nom de leur nouvel album. Et l’infini, c’est ce qui représente ce duo. C’est avec des morceaux planants et mystérieux que les deux musiciens font référence aux planètes et à l’univers qui nous entoure. A l’occasion de la sortie de leur nouveau clip Run To Stay Inside en avant première sur notre site (en tête d’article), nous avons rencontré Jérémy.
W.Z. : Vous avez déjà sorti deux clips avant Run To Stay Inside. Un petit faible pour un des deux particulier ?
Jérémy : Ils n’ont pas du tout le même fonctionnement. C’est difficile de savoir. Ghost a quelque chose de plus moderne et Red Sun me fait penser à ces films de science-fiction des années 80, pour lesquels j’ai un petit faible. J’aime beaucoup la prestation de danse sur Ghost. Je sais que personne ne préfère le même.
Vous écrivez vous-mêmes les scénarios de vos clips ?
Pour Red Sun on a travaillé avec Joanne Renon. Ghost a été écrit avec Yokwé Films et Run To Stay Inside avec Jeremy Boy. On co-écrit.
Vous avez un univers très précis visuellement. Dans vos clips, on reconnaît toujours votre patte. Sur scène, lors de vos concerts, on retrouve cette même ambiance ?
Oui. Sur scène, on utilise des images, de la vidéo-projection… Quand on joue, des images sont projetées en fond de scène, en corrélation avec la musique. C’est ce qui nous tient à coeur, que le public retrouve cet univers visuel.
Cette identité visuelle vous semble essentielle pour affirmer votre identité encore plus ?
Tout à fait. On revendique un style particulier, le rock galactic, donc effectivement, l’image et la musique vont de pair. On a envie de faire voyager et l’image y est pour beaucoup.
Vous avez sorti votre nouvel album début mars, il s’appelle Infinity, « infini » en français. Ça représente bien votre duo, cette idée d’infini ?
Oui tout à fait. Ça représente l’infini, tout ce qui est possible et ça se ressent dans notre musique. On va un petit peu partout, ça qualifie un peu cet album. L’album porte bien son nom dans la mesure où notre style est assez éclectique et nos influences sont très variées. Ça va du rock au pop à l’électro…
Vous avez gagné plusieurs prix, vous êtes passés aux Francofolies, vous avez fait de nombreuses premières parties… Ce nouvel album, vous attendez qu’il vous ouvre quelles portes ?
Plus de lives. On vient de là, c’est comme ça qu’on a toujours évolué. En 2015, on a décidé de se poser, d’écrire un album et de passer en studio. Mais là où on se sent le plus à l’aise, c’est toujours sur scène avec le public. On voudrait plus de lives encore. Il n’y a pas de scène sans composition, il y a beaucoup de travail studio avant de monter sur scène dans notre duo. Mais c’est sur scène qu’on sait si ça marche, si ça fonctionne ou pas, s’il se passe un truc ou pas, alors qu’en studio on peut bloquer sur quelque chose pendant des semaines.
Pour l’instant, pour le nouvel album, la réaction du public a été comment ?
Plutôt bonne. La récompense est là, en live. Quand on voit le public acheter l’album, vouloir en savoir plus…
Vous avez notamment travaillé en collaboration avec le duo Omoh, qui est compositeur pour Julien Doré. Vous avez le sentiment que c’est proche de votre univers musical ?
Le duo Omoh oui. On a la même vision musicale. C’est assez proche. On ne fera pas le lien entre Julien Doré et Rusty Bells, évidemment, mais dans la vision artistique il y a quelque chose.
Votre style musical, vous le décrivez comme du Galactic Rock. D’où vous est venue cette appellation ?
C’est du mélange de rock, d’électro et de psyché assemblé avec un univers visuel galactique. A force de nous le dire, on a fini par dire que c’était du rock galatic. On aime bien écrire sur les planètes, se dire qu’il y a quelque chose de plus grand que nous.
Aujourd’hui, vous avez fait un bout de chemin tous les deux. Mais à la base, votre duo est né comment ?
Avec Christophe on s’est connus sur un autre groupe. On a évolué ensemble et on est partis sur d’autres directions ensemble. On ne s’est jamais quittés, au final.